Ce que le Sgen-CFDT n'a pas encore obtenu. Tous ceux qui espéraient une révolution sans précédent à cette rentrée, vont vraiment être déçus.
Les circulaires publiées à ce jour ne font que réaffirmer la place que doit prendre l’enseignement professionnel en adaptant certaines dispositions existantes.
Le Sgen-CFDT n’est pas opposé à l’allègement de la pression certificative en classe de seconde mais ne souhaite pas un retour des examens finaux.
Pour le Sgen-CFDT, les équipes pédagogiques doivent avoir la possibilité d’évaluer les compétences en cours de formation dès la seconde si elles le souhaitent. CCF et suivi des compétences évaluées sont des outils qui permettent à l’élève de savoir où il se situe dans son parcours de formation.
Pour le Sgen-CFDT, dans le cadre des parcours à visée d’insertion professionnelle, la modularité du diplôme devra se concevoir en blocs de compétences, permettant la certification des dispositifs de la Formation Tout au Long de la Vie.
Le Sgen-CFDT défend la notion de parcours de formation et d’orientation : le droit à l’erreur évoqué par le M.E.N. (avec une possible réorientation à la Toussaint) n’est pas à rejeter. Pour autant, le Sgen-CFDT revendique des secondes moins spécialisées permettant des choix éclairés en première.
Le Sgen-CFDT souhaite un engagement plus clair du M.E.N pour développer l’apprentissage public et de la formation continue dans le cadre d’un lycée polyvalent, modulaire et diversifié. La mixité des parcours et la mixité des publics sont une chance à saisir pour l’enseignement professionnel.
Le Sgen-CFDT n’est pas favorable aux heures supplémentaires, il revendique la création de postes et demande l’intégration dans les VS de toutes les heures effectuées (Gréta, Formation continue et CFA).
Le Sgen-CFDT est favorable à la mixité des services pour les collègues volontaires, et revendique une pondération des heures effectuées dans ce cadre avec un coefficient de 1,25.
Le Sgen-CFDT souhaite un plus engagement réel du M.E.N pour le développement d’une école inclusive (comme pour les sixièmes SEGPA au collège).
Le Sgen-CFDT revendique une meilleure impulsion et reconnaissance des conseils pédagogiques qui doivent être davantage des lieux d’élaboration d’expérimentations ou d’innovations pédagogiques.
Pour le Sgen-CFDT, au-delà de la scolarité obligatoire, le continuum bac-3/bac+3 doit s’organiser en cycle permettant à l’ensemble d’une génération d’acquérir une qualification en vue d’une insertion professionnelle, et d’améliorer l’équité des parcours scolaires et universitaires.
Pour le Sgen-CFDT, le Lycée doit offrir des modules de professionnalisation accessibles à des moments différents selon le parcours de l’élève afin de favoriser l’insertion des élèves qui sortent du système scolaire aux niveaux IV et V.
Pour le Sgen-CFDT, il faut garantir une place dans une formation post-baccalauréat à tous les bacheliers professionnels qui en auront exprimé le vœu.
Le Sgen-CFDT souhaite que dans chaque bassin, des formations « Santé au travail » soient organisées. Chaque collègue doit connaître les fonctions des CHSCT, des commissions Hygiène et Sécurité, le rôle des registres Santé au Travail et le registre DGI (Danger Grave et Imminent).
Pour le Sgen-CFDT, les enseignants doivent être acteurs de la rédaction du document unique.
Pour le Sgen-CFDT, le bien-être au travail et les conditions de travail doivent être au cœur des préoccupations dans chaque établissement.