Le groupe de travail "numérique administratif" était constitué autour de Mathieu Jeandron, directeur du numérique pour l'éducation, de 4 représentants de l'UNSA, 2 de FO et 2 du Sgen-CFDT.
A. Présentation des applications rénovées
Le Sgen-CFDT demande la mise en place d’un outil générique de suivi des projets qui serait accessible aux utilisateurs (à tous les échelons) et qui permettrait de faire remonter des bugs aussi bien que d’établir un dialogue sur l’ergonomie, les fonctionnalités, pour chaque application.
L’administration reconnaît la nécessité de développer des outils internes aux applications qui permettraient d’être plus à l’écoute des utilisateurs.
Le Sgen-CFDT fait une nouvelle intervention sur le module "faits établissements" qui devait remplacer SIVIS - mais ce n’est pas le cas, on constate ici un déficit d’information à destination des établissements car ces deux applications n’ont pas la même finalité.
M. Jeandron liste les applicatifs pour lesquels il devrait y avoir des réponses lors du prochain groupe de travail (SIÈCLE, DEMACT…) et insiste sur la nécessité d'information de remontée de modifications.
Éviter les mises à jour sur le temps de travail de l’établissement (à l'avenir, l’utilisation de machines virtuelles devrait améliorer les choses).
B. Présentation de la feuille de route du système d'information scolarité
Il est proposé de travailler sur la fluidité des données pour permettre les transferts entre les applications nationales et privées (besoin d'interopérabilité). Le Sgen-CFDT propose d'inscrire la nécessité d'interopérabilité dans le cahier des charges des solutions privées.
Il est également nécessaire d'améliorer les relations entre premier et deuxième degré et d'être en capacité d'assurer le suivi des décrocheurs.
La gestion de l'identification sur tout le système d'information doit être améliorée et simplifiée (Plateforme EDUCONNECT).
4 objectifs ont été fixés pour mener la réforme du système d’informations des établissements :
- Simplification des tâches ;
- Évaluation et suivi des élèves ;
- Simplification pour le citoyen ;
- Lutte contre le décrochage scolaire.
Principes de la transformation :
- Rapprochement 1er et 2nd degré ;
- Suppression du périmètre physique (arriver à s’affranchir des machines et produits) ;
- Séparation des couches (informatiques), système beaucoup plus dynamique dans les mises en œuvre applicatives (téléphones, smartphone ou autre) ;
- Création de référentiels de données (formats définis pour chaque type de données). L’administration confirme l'utilisation d'API et de référentiels qui vont permettre à toutes les solutions de converser entre elles (formats d'échange, ces informations seront disponibles pour tous). Le Sgen-CFDT s'en félicite.
- Ouverture des systèmes d'information vers les services externes du ministère.
Un des grands freins de cette évolution était l’INE, lié au caractère académique des bases "scolarité". Ce frein est levé depuis 4 ans (arrêté de la CNIL) et une évolution vers la base élèves nationale est attendue.
C. Présentation du dispositif d'accompagnement envisagé pour le développement du numérique pédagogique
Ce challenge est important, notamment pour déterminer l'outil qui aidera au déploiement en particulier avec les collectivités.
Le ministère doit présenter le dispositif et la formation des personnels de direction. Ce sujet est remis à une réunion ultérieure.
Points d'actualité :
- Nouvel appel à projet publié pour 2017 : il sollicite les collectivités et établissements qui souhaiteraient s’engager pour l'équipement individuel des élèves. Tout collégien serait destinataire d'une tablette, afin d'intégrer totalement le numérique dans la pédagogie avec toutes les facettes (individualisation, pratique de l'oral, travail en équipe...).
- L’administration s’inquiète des nouveaux rôles et responsabilités pour le chef d’établissement. Un premier travail pour constituer un guide pour les chefs d'établissement a été effectué (FAQ, aspects juridiques, principes de conventions tripartites ). Le SNPDEN-UNSA confirme ses inquiétudes sur la responsabilité des chefs d'établissement. De même il repose le problème de la maintenance de niveau 1 dans les établissements, qui reste le frein essentiel à la généralisation de l’utilisation du numérique dans la classe.
- Fréquence des réunions de ce groupe de travail. Pour le ministère, une date proche, fin janvier / début février est souhaitable.
Les trois sujets qui avaient été proposés par les organisations sont remis à étude ultérieure :
- D. formation des personnels de direction
- E. les outils d'aide
- F. l'optimisation des solutions existantes dans les établissements
Compte rendu effectué pour le Sgen-CFDT par Yann MASSINA et Renaud DE COLOMBEL