Les résultats des concours de déprécarisation sont doublement décevants.
Peu de candidats se présentent, puis les jurys ne retiennent qu'un faible de nombre de lauréats . Finalement Pour l’ensemble du secteur de l’enseignement technique , seuls 30 % des postes ouverts ont été pourvus.
Déprécarisation : des résultats très en deça des attentes
En 2016, pour le secteur de l’enseignement technique et supérieur, le ministère a organisé 15 concours de déprécarisation plus trois pour la filière administrative.
Enseignement technique : seuls 30 % des postes ouverts ont été pourvus !
Les résultats sont doublement décevants. Pour l’ensemble du secteur de l’enseignement technique, seuls 30 % des postes ouverts ont été pourvus.
Pour l’enseignement supérieur, les concours fonctionnent correctement, les candidats sont nombreux mais les postes ouverts sont notoirement insuffisants. Ils ont tous été pourvus.
Des contractuels du technique peu nombreux à se présenter au concours de déprécarisation
Le vivier de candidats potentiels pour 2016 était de 1800 personnes. 429 contractuels se sont présentés.
Les formateurs des CFA -CFPPA sont de moins en moins intéressés par ce concours qui peut les amener à changer de filière de formation et de régions en cas de réussite. L’administration pense de son coté qu’il y a un taux incompressible de contractuels et que l’on s’en rapproche…Elle estime que cette baisse d’attractivité des concours (externe, déprécarisation, etc.) est un phénomène important dans le secteur de l’enseignement mais aussi dans de nombreux autres secteurs de la Fonction Publique. L’administration souhaiterait améliorer l’attractivité de nos métiers. Le Sgen-CFDT soutiendra ce type d’initiative et souhaite qu’elle se traduise dans un premier temps par l’amélioration de nos rémunérations.
Des échecs au concours nombreux.
Certains candidats appréhendent de passer devant les jurys…à juste titre !
En 2016, pour les enseignants, la DGER a ouvert 175 postes. 132 candidats se sont présentés., seuls 51 ont passé la sélection sur dossier et l’oral avec succès. C’est peu…
Des mutations de proximité pour les administratifs
L’affectation des lauréats des concours des catégories B et C a été fait au plus près de l’habitation des agents (50 km maximum), un point positif.
Le Sgen CFDT revendique :
Des jurys moins élitistes
L’esprit de la loi Sauvadet visait à titulariser des agents ayant fait leur preuve grâce à leur expérience professionnelle (4 ans d’activité et plus…). Les modalités du concours de déprécarisation sont donc différentes du concours externe… ce point ne semble pas toujours avoir été pleinement intégrés par certains jurys. D’autre part certaine pratiques sont surprenantes, un même dossier RAEP a reçu une note de 14 en 2014 et 8 en 2016. Est-ce acceptable ?
Une préparation au concours inadaptée
Dans l’enseignement, 140 agents se sont présentés à des formations régionales préparant au concours. La formation proposée est centrée uniquement sur la construction du dossier RAEP, en décalage avec une sélection au concours qui se fait sur les acquis académiques. Sans formation sur ce point, des candidats ont renoncé à passer les épreuves.
Des épreuves valorisant la pratique pédagogique
La sélection porte trop sur les acquis académiques et le niveau d’exigence est élevé. Le Sgen-CFDT demande une évaluation portant prioritairement sur les compétences pédagogiques et la pratique professionnelle des candidats, non l’excellence de leur érudition.