Deux ans après la naissance de l’Union Fédérale des Retraités (UFR), la première assemblée générale de mi-mandat se réunira les 17 et 18 octobre à Paris.
À l’ordre du jour, un débat d’actualité, comme prévu au règlement intérieur de l’UFR, cette fois sur le thème du pouvoir d’achat et du niveau de vie des retraités, avec la participation d’Ombretta Frache, membre de la commission exécutive de l’UCR. Nous ferons également le bilan de l’activité à mi-mandat et laisserons les sections syndicales de retraités (SSR) prendre la parole. Enfin, nous voterons la nomination de trois suppléants au conseil de l’UFR.
QUI PEUT PARTICIPER À CETTE AG ?
Outre les membres des structures permanentes de l’UFR (bureau, conseillers titulaires et suppléants), l’ensemble des SSR du champ de chaque syndicat Sgen-CFDT dispose d’un représentant à l’assemblée générale et d’un délégué supplémentaire pour les délégations disposant d’un nombre de cotisations mensuelles supérieur à un seuil fixé par le conseil fédéral au moment de la convocation de l’AG.
PREMIER BILAN DE MI-MANDAT
Le bilan de mi-mandat présenté à l’AG sera l’occasion d’aborder le fonctionnement de l’UFR. Pour rappel, l’UFR, créée en octobre 2016, s’est dotée d’un bureau de quatre membres.
Depuis, les réunions du bureau se sont succédé à un rythme soutenu (au moins sept par année scolaire, le règlement intérieur faisant référence à au moins six).
Le conseil s’est réuni quatre fois en deux ans et a bénéficié d’une formation d’équipe en deux étapes (deux jours + un jour). Positive pour la convivialité et la connaissance mutuelle, cette formation n’a pas encore eu toutes les retombées en ce qui concerne les engagements pris.
On peut dire que l’on en est encore à chercher un rythme de travail permettant plus d’efficacité, mais force est de constater que les raisons sont plurielles : la fatigue et les problèmes de santé des camarades et de leur famille, à l’origine de la démission d’une membre du bureau au bout d’un an, l’éloignement de certains membres… De ce fait, les permanences hebdomadaires à la fédération ne sont plus aussi régulières, puisqu’il n’y a qu’une Francilienne. Par ailleurs, l’objectif d’ »une visite par académie pendant le mandat » sera difficile à tenir.
Du côté des points positifs, ou en voie d’avancée, outre la formation et la régularité des réunions, signalons la possibilité offerte aux adhérents de la SSR nationale Recherche-EPST d’être adhérents d’une UTR, tout en ayant la possibilité de se rencontrer à l’échelle nationale ; notre participation à tous les conseils de l’UCR ; la prise en charge de la négociation de la mise à jour du protocole tripartite (confédération, UCR et fédération) qui devrait aboutir prochainement ; l’accès à Gasel ; la réalisation, bien que retardée, d’un guide sur les SSR attendu par de nombreux militants, pour arriver à un fonctionnement cohérent ; et les bonnes relations avec la Fédération (participation de responsables au conseil sur des points politiques, de budget, etc.)
L’objectif de compter un référent par académie sur les questions de retraite n’est pas oublié, mais le projet de formation est reporté à 2019. La préparation de l’AG devrait être l’occasion de finaliser une liste des référents existants pour repérer celles des académies où il n’y en a pas. La majeure partie du travail dans ce domaine se fait à distance : que ce soit les réponses à des sollicitations des syndicats, d’adhérents par « Réponses à la carte », ainsi que la contribution au forum du guide des pensions de l’UCR.