Gestion des carrières des AS : stop à l’arbitraire !

La gestion des carrières des Assistant·es de Service Social a beaucoup changé depuis quelques années. L’Etat a modifié l’architecture du statut et des missions de la profession d’ Assistant·es de Service Social.

Le Sgen-CFDT a veillé à la qualité des réformes, au respect des valeurs de la profession, à l’amélioration des conditions de travail.

Il revendique aujourd’hui la mise en œuvre de ces évolutions et l’arrêt de l’arbitraire au niveau local.

Des lois et des acquis :

En 2012, le Sgen-CFDT a soutenu la création du corps interministériel pour les Assistantes de Service Social des différentes administrations de l’Etat (ASSAE). C’est en mai 2017 que le Sgen-CFDT a obtenu que le corps des ASSAE soit requalifié en catégorie A.

Ces avancées participent à :

• la construction de leur parcours professionnel.
• leur mobilité.
• la valorisation de leurs compétences et leurs leurs connaissances.

En 2017, le Sgen-CFDT a vu l’aboutissement du projet de PPCR (parcours professionnel, carrière et rémunération), fruit du dialogue social, et qui vise :

• à la revalorisation  des grilles indiciaires.
• à l’ amélioration  des perspectives de carrières.

En mars 2017, le Sgen-CFDT accueillait la nouvelle circulaire des missions  des Assistant·es de Service Social après avoir joué un rôle prépondérant dans son élaboration.

Un groupe de travail : vers la fin de l’arbitraire

Le Sgen-CFDT rappelle que ces changements doivent bénéficier à tous les agents du territoire. Ils s’imposent aux organes locaux qui gèrent les carrières des Assistant·es de Service Social et ajustent  leurs missions aux nécessités de terrain.

Le Sgen-CFDT propose que le passage en catégorie A des Assistant·es de Service Sociaux  (2018) soit le point de départ à de nouvelles modalités de travail.

Il revendique la création  de groupes de  travail préparatoires aux CAP, l’ouverture d’un dialogue sur la gestion des carrières avec la présence de l’administration et des différentes organisations syndicales représentatives.

En particulier, pour éviter des dysfonctionnements comme dans l’Académie de Nancy-Metz, où les règles de gestion des carrières des des Assistant·es de Service Social du SSFE (Service Social en Faveur des Élèves) n’ont pas évolué.

Ainsi, dans cette académie, lors des instances paritaires (CAP), l’ancienneté générale de service n’est pas prise en compte pour l’avancement au grade d’Assistant·es de Service Social Principale, seule compte l’ancienneté au sein de l’éducation nationale. Cela a pour résultat de ralentir la carrière de celles et ceux qui ont fait le choix de l’interministérialité.

Cette règle d’avancement ne s’inscrit pas dans la politique volontariste actuelle d’amélioration du déroulé des carrières des Assistant·es de Service Social.

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