Revue de presse
10 octobre
AEF
« Les inquiétudes sont énormes », déclare Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT. Il ne cache pas sa déception après la diffusion du nouveau projet d’ordonnance « relative à l’expérimentation de nouvelles formes de rapprochement, de regroupement ou de fusion des établissements d’ESR » qui sera présenté au Cneser le 16 octobre prochain. La seule chose obtenue réside dans « les précautions oratoires du texte d’accompagnement », regrette le syndicaliste.
11 octobre
AEF
Les personnels de direction du Sgen-CFDT assurent qu’ils feront « tous les efforts pour préparer la rentrée 2019 dans l’intérêt de leurs élèves, même si le contexte de la suppression de postes dans le secondaire ne permet pas de bénéficier d’un climat serein dans les lycées ». Ils réclament :
- l’assurance que la réforme ne fera pas baisser les dotations des établissements et ne se soldera pas par des fermetures de postes ;
- la confirmation que les établissements ne pourront pas construire préalablement au choix des parents des combinaisons de spécialités en classe de 1re et de terminale ;
- l’assurance que les programmes seront arrêtés pour tous les enseignements au lycée le plus tôt possible ;
- la mise à disposition de textes clairs concernant le seuil minimum d’effectifs des spécialités et la prise en compte les réalités pédagogiques des enseignements scientifiques expérimentaux ;
- les moyens horaires pour permettre d’absorber les effets de seuils et de respecter ainsi le choix des élèves ;
- des formations à la conception des emplois du temps complexes et à la répartition des structures ;
- des formations pour les professeurs principaux de 2nde ;
- des précisions sur le profil des enseignants qui prendront en charge les nouvelles spécialités ainsi que l’enseignement du numérique en 2nde.
OUEST-FRANCE
L’argent du mécénat : du beurre dans les épinards pour l’enseignement supérieur
Avec la loi Pécresse, « certains ont pensé que l’argent tiré du mécénat allait couler à flots et permettre à l’État de se désengager », soupire Christophe Bonnet, du syndicat Sgen-CFDT. « C’est loin d’être le cas, les sommes restent marginales au regard des budgets des universités. Mais on risque avec ce système de cautionner l’idée que l’État peut se désengager petit à petit sans nuire au service public de l’enseignement supérieur », regrette-t-il.
TELLEREPORT
Patronage money: butter in spinach for higher education
With the law Pécresse, « some thought that the money from sponsorship would flow and allow the state to disengage, » sighs Christophe Bonnet, union Sgen-CFDT. « This is far from being the case, sums remain marginal compared to university budgets. But we risk with this system to support the idea that the state can disengage little by little without harming the public service of higher education, « he regrets.
AEF
Stéphane Leymarie (Sgen-CFDT) s’inquiète d’un « changement de paradigme profond » et du basculement « vers une évaluation hiérarchique ».
(…) Pour Stéphane Leymarie, secrétaire fédéral du Sgen-CFDT, « cela met un coup de canif dans le principe d’évaluation par les pairs et de collégialité et fait basculer vers une évaluation hiérarchique. C’est un changement de paradigme très profond que l’on ne peut pas traiter dans une loi fourre-tout », déplore-t-il.