La CFDT Éducation, pour les mois d'octobre et de novembre 2025, a communiqué dans les médias sur : les AESH et l'École inclusive, les carrières des enseignants-chercheurs, Universcience, la PSC, la santé et la sécurité au travail (amiante dans les écoles).
La CFDT Éducation… dans les médias est à retrouver chaque mois sur la page Revue de presse.
| SOMMAIRE |
| AESH ; ÉCOLE INCLUSIVE – Opération CFDT Éducation… « Déposons nos cartables » |
| Presse web | 03/11/2025 : VousNousIls 11/11/2025 : Le Télégramme 18/11/2025 : Syndicalisme Hebdo |
| Radio | 21/11/2025 : Ici Champagne-Ardenne (invitée Nathalie Legros) 21/11/2025 : Ici Champagne-Ardenne (reportage #deposonsnoscartables) |
| ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE |
| Presse web | 12/11/2025 : Syndicalisme Hebdo (Universcience) |
| Agence de presse | 26/11/2025 : AEF Info (carrières enseignant·e·s-chercheur·se·s) |
| PROTECTION SOCIALE COMPLÉMENTAIRE (PSC) |
| Agence de presse | 27/11/2025 : AEF Info |
| SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL – Amiante |
| Presse web | 07/10/2025 : Enquêtes d’actu (la présence d’amiante dans les écoles, partie 1) 04/11/2025 : Enquêtes d’actu (amiante, partie 2) 27/11/2025 : Enquêtes d’actu (amiante, partie 3) |
AESH ; École inclusive – Opération CFDT Éducation « Déposons nos cartables »
Du 17 au 21 novembre, la CFDT Éducation Formation Recherche Publiques a organisé une semaine d’actions pour défendre
l’École inclusive et ses personnels, au premier rang desquels les accompagnant·e·s des élèves en situation de handicap (AESH)
– opération qui s’est déployée sur l’ensemble des territoires de l’Hexagone et ultramarins.
VOUS NOUS ILS L’e-mag de l’éducation
AESH | « 42 000 enfants sans AESH : une situation préoccupante selon le ministre de l’Éducation nationale », par Arthur Courtois, 3 novembre 2025.
« Jeudi 30 octobre 2025, le ministre de l’Éducation nationale a été auditionné par une commission d’enquête sur les défaillances de prises en charge du handicap et de la santé mentale. […] la CFDT Éducation Formation Recherche Publiques dénonce dans un communiqué le manque d’attractivité de la profession. Selon elle, il est causé par de nombreux facteurs. Parmi ces facteurs, on trouve la pénibilité des conditions de travail des AESH, marquée par une augmentation des risques psychosociaux, des arrêts de travail et des démissions. Enfin, la CFDT déclare que la reconnaissance du métier d’AESH reste insuffisante, avec des formations dégradées, un accès rare au travail à temps plein et des salaires très bas. […] »
LE TÉLÉGRAMME
Semaine d’action CFDT Éducation… « Déposons nos cartables » | « À Brest, un rassemblement pour davantage d’inclusion à l’école, le mardi 18 novembre », 11 novembre 2025.
« La CFDT Éducation Formation Recherche Publiques appelle à un rassemblement, le mardi 18 novembre 2025, à 17 h 30, place de la Liberté à Brest, pour davantage d’inclusion dans l’école, 20 ans après la loi de 2005 dite « de l’égalité des droits et des chances » […] ».
SYNDICALISME HEBDO
École inclusive ; AESH | « “Déposons nos cartables, pas nos convictions !”, la nouvelle campagne CFDT en direction des AESH », par Anne-Sophie Balle, 18 novembre 2025, réservé aux abonné·e·s.
« Deuxième métier de l’Éducation nationale en nombre de personnels, les AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap) souffrent toujours d’un manque de reconnaissance. En cette semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, la CFDT EFRP lance une campagne donnant la parole à ces personnels qui font vivre tant bien que mal l’école inclusive. […] »
ICI CHAMPAGNE ARDENNE
AESH ; École inclusive | « Les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) se sont mobilisés toute la semaine pour demander plus de reconnaissance de la part de l’éducation nationale. Nathalie Legros, AESH à Reims et déléguée syndicale de la CFDT éducation était l’invitée d’ICI Matin Champagne-Ardenne. », le 21 novembre 2025 (durée d’écoute : 00:05:50 – À voir ici).
AESH ; École inclusive | « Les AESH se mobilisent », reportage sur l’opération CFDT Éducation #deposonsnoscartables diffusé dans le 19/20 d’Ici Champagne-Ardenne le 21 novembre 2025 (durée : 00:02:15) avec les témoignages de Chloé Van de Putte, enseignante et secrétaire générale de la CFDT EFRP Champagne-Ardenne, Nathalie Legros et Céline Nerenhausen, AESH et représentantes des personnels CFDT EFRP Champagne-Ardenne.
Enseignement supérieur et Recherche
SYNDICALISME HEBDO
ESR ; Universcience | « Chez Universcience, la CFDT sanctuarise les heures de délégation par voie de justice », par Marie Duribreux, 12 novembre 2025.
« Dans le temple parisien de la culture scientifique, les élus CFDT ont dû sortir les griffes quand la direction a dénoncé unilatéralement les usages en matière de dialogue social en 2023. La Fédération Éducation Formation Recherche publiques (ex-Sgen CFDT) est allée en justice pour défendre les moyens qui lui sont dédiés. Elle a remporté la bataille en juillet dernier. […] »
AEF INFO
ESR, carrières des enseignant·e·s-chercheur·se·s | « Carrières : France Universités et le CNU réclament le retour du taux de promotion à 20 % pour les enseignants-chercheurs », par Clémentine Maligorne, 26 novembre 2025 (modifié le 5 décembre 2025), réservé aux abonné·e·s.
« France Universités et le CNU s’alarment de « la baisse du nombre de promotions accordées aux enseignants-chercheurs, en particulier aux maîtres et maîtresses de conférences », dans un communiqué publié le 24 novembre 2026, et demandent « un retour dès l’année prochaine à un taux d’au moins 20 % pour l’avancement dans tous les grades ». Le communiqué alerte sur le risque, à terme, de « dégrader l’attractivité du métier d’enseignant-chercheur ». Des inquiétudes et revendications partagées par plusieurs syndicats […]
Le retour à un taux de promotion à 20 % : un « minimum » pour la CFDT Éducation
Des inquiétudes partagées par la CFDT Éducation, formation, recherche publiques. « Il est nécessaire de maintenir l’attractivité des carrières de maître de conférences », or ces mesures d’économies budgétaires sont « un vrai frein à l’attractivité, alors que l’on va se retrouver avec des départs à la retraite massifs dans quelques années », réagit ainsi Christophe Bonnet, secrétaire national, auprès d’AEF info. Pour la CFDT Éducation, le taux de promotion de 20 % est d’ailleurs « un minimum ». « Nous sommes extrêmement favorables à un retour à un taux à 20 %, et même à une augmentation supérieure, temporairement, de 25 % pour écluser la carrière. Sinon, il faudrait avoir des mesures dérogatoires permettant à des collègues déjà avancés dans leur carrière d’intégrer directement à leur classe, mais ce qui n’est pas envisagé », ajoute-t-il. Il rappelle que pour le métier de maître de conférences, « l’entrée dans le corps se fait très tardivement ». Or, « certains se retrouvent directement au bout de la classe normale, et après sont bloqués ». » Mais en l’état actuel des discussions budgétaires, Christophe Bonnet ne se fait guère d’illusions. « Bercy considère qu’il y a un déséquilibre entre le corps d’accès et le grade de promotion, et veut serrer les freins, en diminuant le taux de promotion afin de limiter la hausse de la masse salariale et faire des économies », analyse-t-il. »
Protection sociale complémentaire (PSC)
AEF INFO
Complémentaire santé | « PSC : les syndicats de l’ESR quittent la commission paritaire de pilotage et de suivi, dénonçant le « non-respect de l’accord » », par Caroline Laires Tavares, 27 novembre 2025, réservé aux abonné·e·s.
« « La santé des agents et agentes du MENJ et du ministère de l’ESR et de l’Espace n’est pas une variable d’ajustement budgétaire », dénoncent les organisations syndicales représentatives des deux ministères, dans un communiqué diffusé le 26 novembre 2025. Elles déplorent « le non-respect de l’accord concernant la protection sociale complémentaire du 8 avril 2024 », lequel se traduit par un « désengagement public qui ne prévoit pas les budgets nécessaires » pour compenser la part employeur de l’État. Face au « manque de dialogue social », les syndicats ont quitté la commission paritaire de pilotage et de suivi prévue le même jour. La mise en œuvre de la PSC (protection sociale complémentaire) au sein du MENJ et du MESRE continue de faire réagir. Les organisations syndicales représentatives des deux ministères – FSU, Unsa Éducation, la CFDT Éducation Formation Recherche publiques, la Ferc-CGT, le Snalc et Solidaires – ont décidé de quitter la commission paritaire de pilotage et de suivi de la PSC organisé le même jour, annoncent-ils dans un communiqué du 26 novembre 2025. […] »
Santé et sécurité au travail – Alerte amiante
Durant deux mois, le journal Enquêtes d’actu a mené une investigation très documentée, répartie en trois volets,
sur la question de la présence d’amiante dans les écoles – une information d’importance à six mois des élections municipales.
La CFDT Éducation Formation Recherche Publiques avait à plusieurs reprises lancé une alerte amiante à travers nombre de communications, articles, participations à des conférences de presse (plus d’infos ici).
Et dans cette enquête, notre organisation est régulièrement citée comme interlocutrice experte en la matière.
ENQUÊTES D’ACTU
Santé et sécurité au travail ; amiante | « Amiante dans les écoles : plus de la moitié des établissements concernés ne seraient pas en règle. Partie 1. D’après l’enquête nationale amiante en cours dans les établissements scolaires, moins de 50 % des écoles concernées disposent des informations requises par la loi. », par Valentin Lebossé, 7 octobre 2025, réservé aux abonné·e·s.
« […] « 80 % du bâti scolaire a été construit avant son interdiction en 1997, il y a donc une suspicion de présence d’amiante très importante dans nos locaux », indique à Enquêtes d’actu Vincent Loustau, secrétaire fédéral santé, sécurité et conditions de travail du syndicat CFDT-Éducation, formation, recherches publiques (CFDT-EFRP).
[…] Un premier recensement « enterré ». L’Observatoire national de la sécurité et de l’accessibilité des établissements d’enseignement (ONS) a pu le constater dès 2016. Vincent Loustau, comme d’autres représentants syndicaux, siégeait alors dans cet organisme rattaché à l’Éducation nationale. « On pouvait s’auto-saisir de sujets en termes de santé au travail, rembobine-t-il. C’est comme ça qu’on a pu obtenir une enquête sur l’amiante, la seule faite en trente ans. » […] « Cette enquête n’a pas du tout plu au ministère qui l’a enterrée », dénonce Vincent Loustau. L’ONS sera d’ailleurs dissout en 2020. […] »
SST ; amiante | « « Des travaux faits dans l’opacité » : amiante dans les écoles, polémique sur l’action des maires. Partie 2. Beaucoup d’écoles contiennent encore de l’amiante, un matériau cancérogène. Les mairies prennent-elles toutes les précautions réglementaires lors des travaux ? Enquête. », par Valentin Lebossé, 4 novembre 2025, réservé aux abonné·e·s.
« […] « Trente ans après l’interdiction de l’amiante, on retrouve des situations catastrophiques où la législation concernant les propriétaires du bâti scolaire n’a souvent été ni respectée,ni appliquée. » Vincent Loustau tire la sonnette d’alarme. Comme d’autres syndicalistes enseignants joints par Enquêtes d’actu à la rentrée de septembre 2025, le secrétaire fédéral santé, sécurité et conditions de travail de la CFDT éducation, dénonce l’incurie des autorités quant à l’entretien des (nombreux) locaux renfermant ce cancérogène avéré ( lire le chapitre 1 de notre enquête ).
[…] Que sur le sujet de l’amiante, les rapports deviennent « conflictuels » entre les élus locaux d’une part, le corps enseignant et les parents d’élèves d’autre part, cela ne surprend pas Vincent Loustau, lui-même directeur d’école : « On crie parfois au loup, alors que la présence d’amiante ne signifie pas un danger immédiat pour tout le monde. Le problème, c’est qu’il y a un tel manque d’information qu’on n’a plus confiance. Et que la simple évocation du terme ‘amiante’ suffit à mettre le feu aux poudres. »
[…] Entre le désamiantage, la régénération du bâti ou encore la rénovation énergétique, le vice-président de l’AMF chiffre à « 40 milliards d’euros » le total des investissements nécessaires dans le parc scolaire (premier et second degré confondus). Tout en ne se faisant guère d’illusion sur un hypothétique coup de pouce financier du gouvernement. […] « Le prix à payer de tout cela, ce sont les cancers et maladies déclenchés par des collègues », s’indigne Vincent Loustau. Sans oublier évidemment les élèves et toutes les personnes fréquentant les écoles. Le nombre d’enseignants déclarant des pathologies liées à l’amiante reste « impossible à évaluer », selon le représentant de la CFDT, en raison de « l’état catastrophique de notre médecine de prévention, qui est incapable de suivre et recenser les agents exposés à l’amiante, victimes de maladies professionnelles ». Ce sera l’objet du troisième et dernier chapitre de notre enquête. »
SST ; amiante | « « Notre suivi médical est catastrophique » : face au danger de l’amiante, l’Éducation nationale défaillante ? Partie 3. Face au risque sanitaire que représente l’amiante dans les établissements scolaires, le suivi médical des enseignants et élèves exposés souffre de nombreuses lacunes. », par Valentin Lebossé, 27 novembre 2025, réservé aux abonné·e·s.
« 95 % des profs n’ont jamais eu de bilan de santé au travail. […] C’est précisément là où le bât blesse d’après Vincent Loustau, secrétaire fédéral santé, sécurité et conditions de travail de la CFDT éducation : « La médecine de prévention, qui devrait alerter les agents sur l’amiante et suivre l’état de santé de ceux qui y ont été exposés, y compris quand ils partent à la retraite, n’existe quasiment pas . En 2013, il y avait 83 médecins de prévention, on n’en compte plus que 76 aujourd’hui. Forcément, les alertes ne sont pas là. » […]
Une dizaine de malades reconnus par an. […] En 2022 puis en 2023, onze affections et cancers broncho-pulmonaires consécutifs à l’inhalation de poussières d’amiante ont été classés en maladie professionnelle, d’après des bilans du ministère auxquels nous avons eu accès. « C’est ridiculement faible à l’échelle d’une administration qui totalise 1,2 million d’agents », cingle Vincent Loustau. « Sachant que 80 % des locaux scolaires ont été construits avant l’interdiction de l’amiante et que des centaines de milliers de collègues sont susceptibles d’être soumis à ce danger sans le savoir ou sans pouvoir faire le lien, la CFDT demande une présomption d’imputabilité , expose son secrétaire fédéral. On renverse ainsi la charge de la preuve : si un agent déclare une maladie liée à l’amiante, que ce soit à l’administration de démontrer que cette personne n’a pas été contaminée sur son lieu de travail. »
Comment améliorer le suivi médical ? Afin de « systématiser le suivi médical post-exposition et post-professionnel », la Rue de Grenelle prévoit dans son plan amiante 2025-2027 , de « généraliser l’accès des agents aux auto-questionnaires d’exposition à l’amiante ». Ce dispositif vise les personnels susceptibles de partir en retraite. Par exemple, en 2024, ont été recensés les agents nés entre 1956 et 1962. 887 questionnaires ont été retournés, pour 205 personnes reconnues éligibles à un suivi médical. Mais pour Vincent Loustau, cette solution n’est pas vraiment opérationnelle, car « on demande aux agents de faire leur propre enquête , de réclamer à chaque chef d’établissement où ils ont travaillé, le diagnostic amiante qui n’est pas disponible ou n’a pas été mis à jour dans la plupart des cas ». Un constat surtout valable dans les écoles, ainsi que le montrait le premier chapitre de notre enquête . […]
Reprenant une autre revendication de la CFDT éducation, Vincent Loustau propose, lui, d’associer plus étroitement la médecine de ville à la médecine du travail des enseignants : « L’État paierait à ses agents, tous les trois ou cinq ans, une consultation sur la santé au travail chez leur généraliste. Si je découvre que j’ai travaillé dans une école où il y a de l’amiante, la médecine du travail pourrait informer mon médecin traitant qui assurerait le suivi. » »