Un an de revendications pour les EDA, le bilan n'est pas satisfaisant !
L'administration rectorale a du mal a prendre acte des conséquences de la création du corps unique des Psy-EN : les procédures tardent à se mettre en place et les personnels sont toujours confrontés à de grandes difficultés.
Le recrutement de moyens de remplacement varie beaucoup d’une académie à l’autre
La DGRH du ministère de l’Éducation nationale a bien confirmé en juin 2018 que les Psy-EN EDA étaient désormais des personnels 2nd degré.
Les postes EDA sont désormais des moyens 2nd degré qui doivent être gérés par le rectorat en lien avec les IEN.
Si certains rectorats ont procédé à des recrutements de contractuels dès l’an dernier ou cette année, d’autres ne recrutent toujours pas en invoquant l’interdiction du ministère des finances de tout recrutement de contractuel·les sur leur dotation 1er degré. Il devrait pourtant être possible de les imputer sur les moyens 2nd degré.
Le Ministère doit donner aux rectorats des indications claires pour procéder à des recrutements sur les postes vacants le plus rapidement possible après la rentrée. Est-ce sur le bloc de moyens 1er degré (le BOP 140) ou au bloc 2nd degré beaucoup plus important (BOP 141) ?
Le Sgen interroge donc la Dgesco pour obtenir une explication claire quant aux procédures de recrutement des contractuel·les sur les postes vacants de Psy-EN EDA.
Il faut obtenir des rectorats la gestion conjointe des postes vacants des deux spécialités dès le mois de juillet pour recruter le plus tôt possible.
Le nouveau logiciel annoncé n’étant pas opérationnel, le mouvement a peu évolué pour les Psy-EN EDA
Le ministère réfléchit à un nouveau logiciel mouvement pour les EDA qui pourrait intégrer les vœux écoles en plus des vœux de circonscription, mais il ne sera pas opérationnel cette année. Le mouvement se fera comme l’an dernier en deux temps, les vœux précis école venant dans un second temps hors logiciel.
Des académies ont procédé au redécoupage des circonscriptions, ce qui peut impacter lourdement les mutations.
Le Sgen-CFDT demande, comme à Aix-Marseille, la possibilité de modifier l’école de rattachement au cas où la situation serait trop défavorable au psychologue et une bonification de 1500 points pour les personnels impactés par le redécoupage des circonscriptions.
Le Sgen demande aux rectorats une gestion individualisée des situations au plus près des souhaits précis exprimés.
La formation continue est balbutiante :
Chaque académie doit élaborer un plan de formation continue au vu de l’évolution du métier dans le 1er degré de plus en plus confronté à des gestions de crises aigües ou à la prise en charge d’élèves en crise, d’où un risque important d’épuisement pour les personnels.
Des temps de formation commun aux deux spécialités doivent également être proposés dans le cadre du corps unique ; certaines académies proposent des groupes de travail sur ce thème.
Le Sgen-CFDT souligne la possibilité pour les EDA d’accueillir des stagiaires en formation et insiste pour faire reconnaitre ces actions de tutorat comme actions de formation.
Nous avons demandé la création d’un groupe de travail ministériel sur les modalités de formation permettant des passerelles souples entre les deux spécialités….demande toujours sans réponse.
Le Sgen-CFDT dénonce des conditions de travail qui restent très dégradées pour les EDA et entrainent des risques psycho sociaux peu pris en compte par l’administration.